film sur les tueurs en série

Lesfilms mettant en vedette des tueurs en série sont légions. À l’occasion du singulier My Friend Dahmer, disponible sur e-cinema.com, qui a la particularité inédite de nous montrer la vie du célèbre cannibale de Milwaukee filmdenquête sur les tueurs en série. Les chiffres suivants, tirés de lannexe I, viennent montrer la place importante occupée par ces productions. Il est à noter que les données comprennent les œuvres produites entre 1980 et aujourdhui. Soixante-neuf films denquête portant exclusivement sur des tueurs en séries ont été recensés. De Polar Drame, Thriller | 2h36 81% 322 micro-critiques Synopsis : Zodiac se concentre sur un sadique sexuel qui a terrorisé la Californie du Nord dans RegardezEnquête et révélation : Les tueurs en série - Dailymotion. Recherche. Bibliothèque. Se connecter. S'inscrire. Regarder en plein écran. il y a 5 ans. Enquête et révélation : Les tueurs en série . imineo.com. Suivre. il y a 5 ans. Plus sur. Tueur en série. Signaler. Vidéos à découvrir. Vidéos à découvrir. À suivre. 50:19. Serial Killers, enquête sur les Maisd'eux se révèlent d'excellents tueurs en série. Cette collection contient pour vous les 10 meilleurs films sur les psychopathes - ils sont intéressants à regarder et à réfléchir sur le comportement des personnages. 10. Basic Instinct (1992) Recherche cinéma: 7.7. IMDb: 7. Site De Rencontre Gratuit Femme Cherche Femme. Publié le 20 août 2019 17 h 29 Par La rédaction Serieously Fan de Mindhunter, vous vous demandez sans doute souvent à quel point la série est fidèle aux faits réels. Si la série Netflix se permet quelques libertés artistiques, sachez que chaque histoire derrière les serial killers est 100% vraie. Et la ressemblance avec le casting est très souvent troublante. Damon Herriman en Charles Manson Il incarne Charles Manson à la fois pour Quentin Tarantino dans Once Upon a Time in Hollywood mais également pour Mindhunter. Le plus célèbre leader de culte au monde rencontre Holden et Tench dans la saison 2 de la série et sans surprise… ça ne s’est pas forcément très bien passé. Cameron Britton incarne Ed Kemper L’une des prestations les plus remarquées dans la saison 1 de Mindhunter, c’est clairement celle de Cameron Britton, qui incarne le terrifiant Ed Kemper. Extrêmement intelligent, ce serial killer et nécrophile s’était rendu à la police après avoir tué sa mère. Comprenez pourquoi Holden fait une crise d’angoisse lorsqu’ils se retrouvent que tous les deux sans protection dans une salle. Michael Filipowich en William “Junior” Pierce Le seria killer interviewé par Holden et Jim Barney est plus vrai que nature dans la série. Il est l’un des tueurs en série les plus célèbre de Georgie, il a assassiné 9 personnes en seulement un an. Pierce est aujourd’hui encore en prison. Corren Allen en William Henry Hance Le premier serial killer noir, interrogé par Jim et Holden a évidemment lui aussi bien existé. Il a tué 4 femmes entre 1977 et 1978. Hance est mort sur la chaise électrique en 1994. Sam Strike incarne Montie Rissell Présent dans la saison 1 de la série, ce célèbre tueur en série a violé et tué 12 femmes entre 1976 et 1977. Il est aujourd’hui toujours incarcéré dans une prison haute sécurité de Virginie. Oliver Cooper incarne David Berkowitz Quand on dit que les chefs de casting de Mindhunter sont bluffants, on ne vous ment pas. L’incroyable ressemblance entre Oliver Cooper et le tueur en série qui se faisait appeler “Fils de Sam” est absolument terrifiante. Berkowitz est lui aussi toujours en prison. Morgan Kelly dans la peau de Paul Bateson Il y a un lien assez effrayant entre Mindhunter et le film des années 70 l’Exorciste. Sachez-le, si Berkowitz plus haut a affirmé qu’il était possédé par un démon lorsqu’il a assassiné 6 personnes, Paul Bateson, lui, joue dans le film de William Friedkin. Il est dans la très perturbante scène de la radiographie, qui avait à l’époque marqué beaucoup de monde. Peu de temps après la sortie du film, Bateson a assassiné le critique de cinéma Addison Verrill. Il est également soupçonné d’avoir tué et démembré 6 hommes mais aucune preuve physique n’a pu être donnée par la FBI. Il est libéré après 24 ans de prison. Happy Anderson incarne Jerry Brudos Il est aujourd’hui encore considéré comme l’un des serial killers les plus terrifiants des Etats-Unis. Assassin et nécrophile, Jerry Brudos était célèbre pour collectionner les chaussures des femmes qu’il tuait. Un fétichiste et collectionneur passionnant pour Hunter et Bill, puisqu’il a aidé a établir un profil de tueurs très particulier. Robert Aramayo joue Elmer Wayne Henley Jr Le disciple du Candy Man a aidé le célèbre tueur en série à kidnapper, torturer et tuer 28 garçons et jeunes hommes. Il a finalement tué Dean Corll aka le Candy Man en 1973. Elmer Wayne Henley Jr est condamné à 6 fois 99 années de prison ferme. Jack Erdie est Richard Speck Le célèbre tueur qui a kidnappé 8 étudiantes infirmières la même nuit, avant de les violer, torturer et tuer, c’est lui. L’acteur Jack Erdie n’apparait que dans la première saison de la série mais parvient à être glaçant. Sonny Valicenti incarne Dennis Rader aka BTK Voilà deux saisons qu’on suit l’effrayante évolution du tueur BTK Bind, Torture, Kill. Celui qui s’est amusé a troller la police pendant des années avec des lettres façon Zodiac a assassiné plus de 10 personnes entre 1974 et 1991. Alors on va vous prévenir tout de suite Mindhunter se passe à la fin des années 70 et le tueur du BTK s’est seulement fait attraper… en 2005. Oui, vous avez bien lu. On ne va donc pas voir tout de suite Holden et Bill crier victoire et arrêter le serial killer. Christopher Livingston en Wayne Williams On termine avec le célèbre tueur d’Atlanta. Tout comme dans la série, Williams a seulement été accusé pour le meurtre de deux adultes et aucun des 28 enfants assassinés car selon la police, les preuves n’étaient pas assez concluantes. Si il est encore en prison aujourd’hui, de nombreuses personnes continuent d’affirmer que le FBI n’a pas attrapé le bon homme. En revanche, les meurtres, eux, ont cessé. Reste à savoir quels futurs profils de tueurs en séries seront étudiés dans la saison 3 de la série… Si celle-ci n’est pas annulée par Netflix, évidemment. La rédaction Serieously contact Ça fait longtemps que le film de Zac Efron sur Ted Bundy, intitulé Extremely Wicked, Shockingly Evil, and Vile, a été annoncé par Netflix. Jusqu'à maintenant, on ne connaissait pas la date de sortie, mais sachez que c’est la semaine prochaine qu'il sera sur Netflix et apparament dans quelques cinémas! C'est aussi un bon moment, car on avait besoin de quelque chose de frais du côté de Netflix. Quoi de mieux pour se régaler qu'un vrai film basé sur le crime, avec Zac Efron en tête? De quoi parle le film de Ted Bundy? Le film est basé sur les crimes du tueur Ted Bundy. Qui est Ted Bundy ? Il était un tueur en série, un ravisseur, un violeur, un manipulateur, un cambrioleur et un nécrophile américain qui aimait agresser et assassiner des jeunes femmes et filles dans les années 1970. Après avoir nié ses crimes pendant des années, il a admis 30 meurtres, mais le nombre réel de ses victimes reste inconnu. Il a été condamné à mort par électrocution et décédé en 1989. Le film est du point de vue de sa petite amie de longue date, Elizabeth Kloepfer - interprétée par Lily Collins Quelle est la date de sortie du film Zac Efron Ted Bundy sur Netflix? Le film a été présenté en première mondial au Festival de Sundance le 26 janvier 2019 et a été un succès. Netflix attend la sortie en salles du film de Ted Bundy à l’automne avant de le diffuser en streaming sur leur site. L'attente est terminée, car la date de sortie est vendredi le 3 mai! Ce sont des monstres et pourtant le cinĂŠma leur ouvre grand les bras pour conter leurs histoires. Qu’est-ce qui fait le succès des films sur les tueurs en sĂŠrie ?Vous aussi vous aimez regarder un film, un documentaire ou une sĂŠrie sur les tueurs en sĂŠrie, aussi appelĂŠs serial killers, bien au chaud au fond de votre canapĂŠÂ ? Mais quel est cet attrait ĂŠtrange pour la vie de ces tueurs de sang-froid, pour ces tortionnaires que nous aimons dĂŠcouvrir sur grand ĂŠcran ?AstuceDĂŠcouvrez des films et sĂŠries sur le sujet sur Be tv .Pourquoi ils nous fascinent ? Richard Ramirez cela ne vous dit rien ? Il possède pourtant des milliers de fans ! Ce tueur en sĂŠrie californien a ĂŠtĂŠ exĂŠcutĂŠ dans le couloir de la mort pour 10 viols et meurtres. Depuis sa mort, sa ÂŤÂ fanbase  lui a crĂŠĂŠ des sites internet, des comptes Twitter, ses poèmes ou effets personnels sont vendus Ă prix d’or, et des jeunes se font mĂŞme tatouer son nom sur le corps ! Mais pourquoi ? Parce que comme Ted Bundy, tueur en sĂŠrie extrĂŞmement prolifique dans les annĂŠes 70, ces tueurs ont du charisme et ils sont beaux. Ils ont une aura, nĂŠgative certes, autour d’eux et les jeunes filles tombent sous le charme. Charles Manson, tueur en sĂŠrie qui a sĂŠvit en 1969 Ă Los Angeles, s’était mĂŞme crĂŠĂŠ une armĂŠe de jeunes filles totalement sous son emprise ÂŤÂ La famille MansonÂť. Certains surfent sur la vague pour faire des bĂŠnĂŠfices, comme avec la Murderabilia, vente d’objets ou de ÂŤÂ souvenirs  de ces sĂŠrial killers, ou bien pour rĂŠcupĂŠrer des ĂŠgalement ÂŤÂ Hidden  de Mark Andrew et Ed Talfan, cette sĂŠrie anglaise dĂŠcrit la traque d’un tueur de jeunes filles sur fond de paysages boisĂŠs et inquiĂŠtant d’une des rĂŠgions les plus pauvres du Pays de Galles, ĂŠtouffant et palpitant ! Les meilleurs films sur les tueurs en sĂŠrieVotre truc c’est plutĂ´t les salles obscures ? Cela tombe bien le cinĂŠma n’est pas en reste pour les films sur les tueurs en sĂŠrie. Certains, et ça fait froid dans le dos, basĂŠs sur des faits rĂŠels comme ÂŤÂ Zodiac  de David Fincher. Ce film dĂŠcrit la très longue enquĂŞte sur les meurtres du Zodiac qui a sĂŠvit Ă San Francisco dans les annĂŠes 60 et qui n’a jamais ĂŠtĂŠ dĂŠmasquĂŠÂ ! Ce tueur inconnu est ĂŠgalement appelĂŠ le Jack L’Éventreur amĂŠricain, cĂŠlèbre tueur en sĂŠrie anglais anonyme, le film retrace la traque sur plus de 40 ans par un policier et un dessinateur de ce tueur qui restera un mystère. Ou encore ÂŤÂ Monster  de Patty Jenkins, un des seuls films inspirĂŠs des meurtres d’une femme tueuse. Le jeu de Charlize Theron qui s’est mĂŠtamorphosĂŠe pour interprĂŠter Aileen Wuornos la tueuse vengeresse, lui a valu un Oscar de Meilleure Actrice bien mĂŠritĂŠ. ÂŤÂ Le Silence des Agneaux  de Jonathan Demme est un bon mix entre fiction et rĂŠalitĂŠ. L’auteur souhaitait crĂŠer un tueur vraiment monstrueux et a donc mixĂŠ plusieurs tueurs qui ont existĂŠs Gary Heidnik, Ted Bundy, Jerry Brudos, Ed Gein, Gary Ridgway et Ed Kemper pour ĂŠcrire le rĂ´le de Buffalo Bill. L’imagination des scĂŠnaristes est ĂŠgalement prolifique, ils rivalisent d’ingĂŠniositĂŠ pour raconter des histoires de serial killer tout Ă fait rĂŠalistes. Comme ÂŤÂ The house that Jack built  de Lars von Trier qui met en scène un tueur dĂŠcrivant avec dĂŠlectation ses meurtres ÂŤÂ les plus rĂŠussis encore ÂŤÂ Les enquĂŞtes du dĂŠpartement V dossier 64  de Christoffer Boe, qui est le quatrième film d’une saga d’enquĂŞtes menĂŠes par deux policiers qui se chargent des affaires compliquĂŠes, obscures et quelques fois sanglantes, celles dont personne ne veut en thème des tueurs en sĂŠrie permet ĂŠgalement quelques incartades face Ă la rĂŠalitĂŠ comme dans ÂŤÂ Brightburn  de David Et si Superman ĂŠtait bien tombĂŠ sur Terre lorsqu’il ĂŠtait enfant mais au lieu de vouloir sauver les Hommes il voulait faire le mal ?Un film un peu plus onirique, ÂŤÂ The prodigy   de Nicholas McCarthy est l’histoire d’un enfant pas comme les autres. Un tueur en sĂŠrie est abattu par la police, au mĂŞme moment un enfant inespĂŠrĂŠ est conçu, et si les deux ĂŠtaient liĂŠs ? DĂŠcouvrez ce film sur Be VOO TV+ vous avez le choix de regarder tout ce que vous voulez, sur tous les devices. Vous pouvez consulter l’entièretĂŠ du catalogue VOD, soit des milliers de films Ă la demande et toutes vos chaĂŽnes favorites Vous pouvez bien ĂŠvidemment accĂŠdez Ă toutes les chaĂŽnes, Ă vos enregistrements, et votre catalogue de VidĂŠo Ă la Demande grâce Ă votre box .ĂŠvasion. Retrouvez nos sĂŠlections de films et sĂŠries sur Be tv. Photos Š Rai Fiction et Š BBC Note artistique 4/5 Synopsis Eddie Miller est un chauffeur-livreur à San Francisco. Malhabile avec les femmes, il vit comme un solitaire. Il est parfois pris de violentes pulsions pendant lesquelles, avec son fusil à lunette, il tue des femmes, toutes brunes, tel un sniper. La police est plutôt désemparée face à ses crimes, dont elle ne parvient pas à comprendre les mobiles, jusqu'à ce qu'elle fasse appel à un psychologue qui va les aider à cerner la personnalité du tueur… • Titre original The Sniper• Support testé DVD• Genre policier, drame• Année 1952• Réalisation Edward Dmytryk• Casting Arthur Franz, Adolphe Menjou, Gerald Mohr, Marie Windsor, Frank Faylen, Richard Kiley, Mabel Paige, Marlo Dwyer• Durée 1 h 24 mn 21• Format vidéo 16/9• Format ciné 1,33/1 Noir et Blanc• Sous-titrage français• Piste sonore Dolby Digital monophonique anglais• Bonus de 2018 présentation du film par Bertrand Tavernier 24 mn 51, Olivier Père 30 mn 35, François Guérif 8 mn 28 et Patrick Brion 8 mn 47 - bande annonce 2 mn 09• Éditeur Sidonis Calysta Commentaire artistique L’homme à l’affût a été réalisé en 1952 par Edward Dmytryk, cinéaste longtemps écarté des studios car placé sur la liste noire par le HUAC pour orientation communiste et qui, comble d’ironie, dirigera dans ce film à suspense l’acteur Adolphe Menjou, féroce défenseur du Maccarthysme ! Ce drame d’une grande noirceur est photographié, avec son talent habituel, par Burnett Guffey qui cadre habilement la ville de San Francisco, sans qu’elle soit mentionnée mais dont on reconnaît aisément les rues pentues au détour de certains plans. Le contexte urbain, notamment les vues en plongée sur les rues et sur les terrasses, apportent une grande intensité à cette histoire, plutôt en avance, de tueur en série seul Fritz Lang avait magistralement exploré ce thème auparavant. Produit par Stanley Kramer, L’homme à l’affût livre un portrait saisissant de psychopathe qui agit sans mobile avancé une attitude totalement irrationnelle que, seul, le Dr. James G. Kent, joué par Frank Faylen, tente de décrypter par la psychanalyse en profileur avant la lettre. L’avant-gardisme étonnant du sujet doit beaucoup à la position fermement progressiste, pour ne pas dire gauchiste, des deux auteurs, autant le producteur que le réalisateur. Conçu comme un thriller palpitant, L’homme à l’affût annonce d’emblée la couleur en décrivant sans ambiguïté son héros », Edward Miller, un homme dominé par ses pulsions meurtrières misogynes. IL est incarné avec ténacité par Arthur Franz, plutôt connu comme acteur de télévision, dont la composition, d’une incroyable authenticité psychologique, réussit la gageure de rendre le personnage poignant. Le scénario habile n’est jamais à charge mais, au contraire, tente de montrer comment Eddie cherche par tous les moyens scène de la brûlure à refouler son atavisme funeste. Ce qui conduit le film à développer une critique sous-jacente d’une société incapable d’organiser la prise en charge des délinquants sexuels. Mais si Eddie apparaît comme une victime non consentante de ses pulsions, L’homme à l’affût ne s’égare pas pour autant dans la justification du psychopathe la multiplication des victimes féminines appelle le châtiment même si elles participent, involontairement, à l’isolement maladif qui nourrit les phantasmes du tueur. Plusieurs actrices prêteront ainsi leurs traits aux malheureuses, comme Marie Windsor incarnant la chanteuse Jean Darr, Marlo Dwyer jouant une fille au bar ou Geraldine Carr la patronne tyrannique. Avec sa mise en scène sans afféterie, sa réalisation quasi documentaire, son personnage central déboussolé et son contexte urbain oppressant, accru par la splendide musique de George Antheil, L’homme à l’affût est un film noir à ne pas négliger dans la filmographie d’Edward Dmytryk. Captivant. Commentaire technique Image copie SD, restaurée, très bonne définition dans la limite du support DVD peu défini, piqué moyen, grain argentique homogène et discret tournage en 35 mm, très bonne gestion du contraste avec des noirs profonds et des éclairages tranchés, image bien nettoyée de ses défaut, échelle de gris régulière Son mixage anglais monophonique, dialogues clairs sans saturation, très belle dynamique qui profite aux scènes urbaine et la musique suggestive de George Antheil, bon équilibre voix/ambiances, léger bruit de fond, haut du spectre limité, Notre avis Image 3,5/5 Mixage sonore 3/5Bonus 2,5/5Packaging 3/5 IMDb DVD disponible sur Amazon Autres articles pouvant vous intéresser sur ON-mag et le reste du web Le 11/03/2018 à 1526 Par Que se passe-t-il dans la tête d'un tueur ? C'est la question que se pose Stéphane Bourgoin depuis que sa femme a été violée et assassinée par l'un d'entre eux en Californie en 1976. A l'époque, aucun étude spécialisée n'existait sur les tueurs en d'avoir des réponses, Stéphane Bourgoin n'a pas hésité pas à se confronter aux assassins les plus déviants de notre époque. Depuis 1977, il a interviewé 77 tueurs en série. Dans son dernier livre Moi, Serial Killer, il laisse la parole à douze d'entre eux qui ont accepté de se confier à à l'occasion de la sortie du film My Friend Dahmer, adaptation réussie du chef d'oeuvre de Derf Backderf roman graphique qui raconte les années lycées de l'auteur à côtoyer le futur cannibale de Milwaukee que nous avons pu le rencontrer. Stéphane Bourgoin nous en dit plus sur Jeffrey Dahmer, sur le cinéma, les séries et sur les serial Jeffrey Dahmer fascine-t-il autant les Etats-Unis ?Stéphane Bourgoin Jeffrey Dahmer fascine par la portée absolument "ignoble" de ses actes. Il était nécrophile cannibale. Il s’était fabriqué un autel, un meuble noir où il avait disposé les têtes de ses victimes décapitées dont il avait retiré toute la chair avec du détergent et de l’eau bouillante. Il s'en servait pour se masturber ou pour se stimuler sexuellement. Il avait consommé des parties de corps. Il s’était même confectionné un harem sexuel parmi ses jeunes victimes en les lobotomisant. Alors qu’elles étaient inconscientes, il leur avait ouvert le crâne, versé de l’acide dedans pour les garder vivantes en tant qu’esclaves sexuels. Ce qui avait frappé aussi les Américains, c’est qu’il aurait dû être arrêté bien avant. Mais les policiers ne se sont pas intéressés à ces disparitions de jeunes gays appartenant aux communautés afro américaines, hispaniques ou asiatiques. A un moment, une jeune victime se retrouve nue dans la rue, une jeune noire appelle les autorités, Jeffrey Dahmer arrive sur les lieux et parvient à convaincre la police que c’est son petit ami qui a trop bu alors que c’est visiblement un mineur. Les flics raccompagnent la victime au domicile de Dahmer qui la tue quelques heures plus tard. Ce jour là, il aurait suffit d’ouvrir une porte pour découvrir une victime éviscérée et démembrée allongée sur son lit depuis trois jours. Tout cela a été un choc par rapport à une enquête qui a été très mal menée. Le procès a été diffusé en direct à la télé américaine ce qui a encore plus marqué les ce qui rend le film passionnant à votre avis ?Mon Ami Dahmer est tiré du chef d’oeuvre de Derf Backderf voir notre interview de l'auteur et s’intéresse à une période de la vie des tueurs en série dont on ne parle pas très souvent. A savoir leur enfance et leur adolescence où un certain nombre de signes alarmistes se mettent en place. C’est à dire acte de cruauté envers les animaux, pyromanie, problème d’énurésie, famille dysfonctionnelle, abandon parentaux, abus physique, psychologique ou sexuel sur l’ qui est intéressant dans Mon Ami Dahmer c’est que Derf Backderf ne se donne pas le beau rôle. Il dit d’ailleurs dans le roman graphique "j’étais un beau salaud à l’époque car mes camarades de classe et moi avons encouragé Jeffrey Dahmer à commettre des actes comme des crises d’épilepsie en public pour nous faire rire". Il y a peut-être chez Derf Backderf une certaine forme de culpabilité sur ce qu’est devenu Jeffrey Dahmer. Quand nous nous sommes rencontrés, ce qui était intéressant c’est que lui l’a connu avant qu’il ne devienne un tueur et moi je l’ai rencontré 16 ans plus tard, une fois qu’il a été condamné pour les 17 personnes qu’il a tuées.le véritable Dahmer à gauche et celui du film à droite Quel genre de questions vous a posé Derf Backderf ?On a beaucoup discuté. Il s’est rendu compte que la personnalité de Jeffrey Dahmer était déjà fixée lorsqu’il l’a connu. Derf Backderf nous a expliqué que Dahmer avait des remords. Ce qui est rare pour les tueurs en qui n’existe quasiment pas chez eux. J’ai interrogé 77 tueurs en série depuis 1979. C’est le seul qui ait eu des remords sincères à mon avis. D’autres ont exprimé des remords mais plutôt comme une tactique soufflée par leurs avocats. Chez lui, les remords m’ont paru sincère. Tant au niveau de ses actes que par le fait qu'il a pris consciende d'avoir gâché entièrement sa vie. Avec le tueur en série Jeffrey Dahmer, on est confronté à ce que sont vraiment les tueurs en série. C’est à dire des pauvres types, des marginaux à la dérive. A de rares exceptions près, on est jamais confronté à des génies du crime comme le montrent des films comme Seven ou comme le Silence des Agneaux avec Hannibal Lecter. Les serial killers sont rarement aussi sophistiqués ou manipulateurs. J’en ai rencontré, Ed Kemper et Gerard Shaefer sont très intelligents. Mais la plupart du temps ce sont des pauvres types comme Jeffrey Dahmer.Derf Backderf et son roman graphiqueIl me semble que vous êtes en train de développer une série...Oui. Avec le producteurs des Revenants. On vient juste de signer. Je serai le personnage principal. La série racontera mes enquêtes et ma vie sous forme de fiction. Cela devrait s’appeler Serial Hunter. Un acteur jouera mon rôle. J’espère aussi pouvoir interpréter un rôle. Celui d'un taré par exemple qui me harcèlerait pendant une conférence comme cela m’ vous arrive souvent ?Oh oui. Je suis suivi par quelques personnages très curieux. Obligatoirement. C’est un peu effrayant…J’ai l’habitude. Mais ma compagne a été menacée de mort plusieurs fois. Moi cinéma est votre seconde passion ?Absolument. J’ai 20 000 films chez moi. J’ai signé des centaines de bonus pour des films en DVD, pas uniquement sur les tueurs en série. Mes quatre premiers bouquins étaient consacrés au quel est pour vous LE film sur les tueurs en série ?Mon film préféré est un film très malaisan Henry portrait of a serial killer. Il vous met dans un état de malaise permanent. J’adore aussi Le Sixième Sens Manhunter en vo de Michael Mann mais pas du tout le remake affreux qui a suivi. J'adore aussi des grands classiques comme Psychose ou un certain nombre de films noirs des années 40 comme le voyage de la peur de Ida Lupino. Il y a eu beaucoup de films de serial killers bien avant la mode lancée par le Silence des Agneaux, qui est par ailleurs un standard. Et le cinéma français dans tout ça ?Il y a un film français vraiment intéressant qui s'appelle Scènes de Crime réalisé par Frédéric Schoendoerffer avec Charles Berling, André Dussollier, 2000. La première victime porte d’ailleurs mon nom. Il y a aussi des films moins réussis comme Six-Pack d'Alain Berbérian, 1999 qui pourtant est tiré d’un excellent roman de Jean-Hugues Oppel. Mais le film a été raté même si Bernard Fresson y joue mon rôle. A l’époque, j’étais encore libraire spécialisé dans les tueurs en pensez-vous d’une série comme Mindhunter ? On pense à votre à fait. Dans, Mindhunter, le tueur en série vedette "Ed Kemper" est excellemment joué par Cameron Britton. J’ai passé 300 heures d’entretien avec Ed Kemper, 2m15, 160 kilos. Quand on voit la série et les 100 minutes de mon interrogatoire avec Ed Kemper que j’ai posté sur youtube, on se rend compte que les scénaristes ont puisé mot pour mot les réponses qu’il m’a donné. Sauf que le véritable Ed Kemper était encore plus intense. Dans Mindhunter, le terme serial killer n'existe Avant les années 1970, le terme serial killer n'existait pas. On disait "tueur fou" / "mass murderer" aux Etats-Unis. Le terme serial killer a été soit disant inventé par deux agents du FBI, comme ceux de Mindhunter. Mais en réalité, il est né de l'imagination d'un commissaire de police allemand, Gennat, qui en 1932 évoque un "serial murderer" pour le cas de Peter Kürten, le "vampire de Düsseldorf".Quelles sont les autres séries qui vous ont marqué ?Des séries moins connues. Comme la Part du Diable Touching Evil avec Robson Green qui est passée inaperçue en France quand elle a été diffusée à l’époque sur Jimmy. Il y aussi Suspect numéro 1 Prime Suspect, série britannique et aussi une série québécoise Fortier 2000-2004. Elles sont moins connues que Esprits Criminels ou Dexter mais méritent vraiment d’être pensez-vous de Dexter ?C’est une excellente série. Je sors le 5 avril un livre qui s’appelle L’homme qui rêvait d’être Dexter. Il faut savoir que le personnage de Dexter est basé sur un vrai flic à Miami qui ne tuait que des méchants avec un rituel particulier. Il s’appelait Manuel Pardo Jr. Il a été exécuté en 2014. Dans la saison 3 de Dexter, le procureur joué par Jimmy Smits s’appelle Miguel Prado qui est dingue, et cela va intéresser les lecteurs de FilmsActu, c’est que le personnage de Dexter inspire un réalisateur de films, Mark Twitchell, qui a fait un fan film de Star Wars, Star Wars Secrets Of The Rebellion, et qui a aussi tourné un thriller qui s’appelle House Of Cards, mais qui n’a rien à voir avec la série, dans lequel un tueur en série à la Dexter dépèce, tue, et démembre ses victimes dans un garage. 15 jours après le tournage, le réalisateur tue dans la réalité ses victimes et les démembre dans le même garage. C’est hallucinant. En même temps, il écrivait un journal intime qui s’appelle SK Confessions et qui raconte sa montée en puissance pour devenir serial killer. Ces 66 pages m’ont été confiées par les policiers qui ont géré cette enquête. Je publie pour la première fois avec les photos de tournage de ses films. On le voit avec Chewbacca, Han Solo, la princesse Leia. Ce réalisateur avait aussi une page facebook au nom de Dexter Morgan. C’est dingue que voir qu’un fait divers est influencé une série qui à son tour a influencé un tueur. On mettrait celà dans une fiction, personne n’y tueur qui n’a pas encore été adapté au cinéma serait un excellent sujet de film ?Gérard Schaefer, le flic shériff adjoint suspecté du meurtre de trente femmes. C’est sûrement le plus grand pervers que je n’ai jamais rencontré. Quel est le film que vous attendez en ce qui concerne les serial killers? Celui sur Ted Bundy avec Zac Efron qui sera un marqueur intéressant d’un point de vue cinématographique. Zac Efron en Ted Bundy face à James Hetfield de Metallica.

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